Pêche de la truite, un début de saison prometteur puis un mois de juin plus difficile !

Mars et avril, deux bons mois.

Enfin le 11mars, je peux retrouver mon terrain de jeu favori : la rivière et ses belles farios. Les saisons passent et je reste pourtant équipé de ma fidèle canne pour la pêche de la truite : la REVS 54UL de chez Rainshadow. Ce blank, d’une vingtaine de grammes qui ne coute que 41 euros est une vrai merveille pour les pêches que je pratique.

L’eau est froide, les truites sortent doucement de leur léthargie après la reproduction et je décide donc de pêcher, comme toujours à cette période, avec une bonne vieille aglia #2. On délaisse parfois cette cuillère qui pourtant ne déçoit jamais.

Les niveaux d’eau sont corrects malgré le manque de pluie en ce début de printemps.
Les mois de mars et avril sont assez productif avec quelques jolis poissons en pleine forme et gras comme des moines.

La fin du mois d’avril est plus compliquée avec des gelées matinales qui auront pour effet de caler les truites au fond de leur tanière…

Mai et juin, deux mois extrêmement compliqués

Le manque d’eau a eu un énorme impact et la pêche deviendra vite compliquée. Je n’ai jamais connu de mois de mai et juin aussi difficiles. De ce fait on a trouvé d’autres centres d’intérêts, ce n’est pas mal non plus, me direz-vous.

Les poissons étaient peu actifs et surtout peu visibles. J’ai dû varier les leurres et abandonner les cuillères si productives du début de saison.
Une première pour moi, j’ai essayé, avec une certaine réussite, des petits spinners.

Il faut persévérer, un beau poisson peut mordre à n’importe quel moment…

J’ai connu au cours du mois de juin un jour très difficile sans touche. J’ai trouvé en fouillant dans ma boîte un petit PowerTail de chez fiiish qui ne demandait qu’à voir l’eau. Un encouragement : « Allez petit, va chercher bonheur » et hop ! Quelques poissons ont répondus à cette nouvelle sollicitation.

Et puis bing! Un joyau de la nature…. Une splendide fario de presque 50 cm est venue me rendre visite et s’est battue comme un beau diable. Du vrai gros kif!

A la pêche, comme partout, il y a des hauts et des bas, le tout, c’est de savoir rebondir et ne pas désespérer. Un beau poisson peut mordre à n’importe quel moment. Relâchez vos rêves…