Pêche du PEACOCK BASS en Amazonie !

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Pêche du PEACOCK BASS en Amazonie !

Le Rio Negro…

Notre trip a véritablement commencé à Barcelos, petite ville située à une heure de vol au Nord-Ouest de Manaus. Ici coule le Rio Negro, l’un des affluents du fleuve Amazone. Cette rivière très tourbée est certainement le hot spot mondial de la pêche au Tucunaré Açu, le fameux peacock bass. Nous avions privilégié cette zone en sachant que l’on réduisait nos possibilités de faire du multi espèces, mais aussi que l’on augmentait la probabilité de faire un gros poisson.

Rio Negro

Arrivés sur place, nous avons pris nos quartiers sur le bateau hôtel de Kalua Pesca. A l’intérieur, tout est nickel, rien à dire. On sent clairement que l’organisation est rodée. Les chambres se composent de deux lits (superposés), d’une petite douche et d’un toilette. Confort largement suffisant pour ce genre de trip de pêche.

A l’étage inférieur du bateau se trouve une grande salle commune permettant de petit déjeuner et de dîner. Au dessus, on peut trouver un petit bar bien sympathique (les amateurs de caïpirinhas vont se régaler) et un fly pour apprécier le paysage grandiose du Rio Negro.

Parlons pêche maintenant! Les amateurs de pêche au bass ne sauront plus où donner de la tête. Le terrain de jeu est immense et les arbres morts sont omniprésents. Le guide est d’une aide indispensable sans quoi nous nous serions perdus au bout de dix minutes …

Je distingue trois spots particulièrement :
La bordure avec les arbres morts, les troncs, les petites anses. Nous avons touché beaucoup de poissons dans ces endroits mais souvent de tailles modestes ;

Les tombants des bancs de sable : Souvent des poissons de 2 à 3 kg s’y trouvent et se rassemblent en groupe. Il n’est pas rare de prendre plusieurs poissons au même endroit ;


Les lacs intérieurs formés par les montées et descentes successives des eaux du Rio Negro. En effet, lorsque le niveau de la rivière redescend, certains lacs se forment au milieu de la forêt, emprisonnant de cette façon toute la chaîne alimentaire. Leur accès est souvent compliqué mais ils offrent parfois un terrain de jeu vierge forcement prometteur. Nous avons surtout prospecté le centre de ces lacs qui abritent peu de poissons, mais des gros …

Les différentes espèces

Je vous propose dans cette deuxième partie un point de situation sur l’ensemble des espèces que nous avons rencontré lors de notre voyage en Amazonie. Bien évidemment le Peacock bass était notre priorité mais nous avons eu la chance de découvrir d’autres poissons qui ont égayés le séjour.

Les Peacock bass sont divisés en trois sous espèce dans le Rio Negro, en tout cas là où nous avons pêché.
Le plus connu est le Tucunaré Açu, le speckled peacock bass, avec ses trois grandes barres verticales. C’est clairement le plus gros, le plus puissant et le plus convoité…

Tucunaré açu

Il y a ensuite le Borboleta ou butterfly peacock. Il est caractérisé par trois ronds sur son flanc. Bien qu’il ne devienne pas très gros, il est très combatif pour sa taille. Il s’agît de mon « coup de cœur », ce poisson est tout simplement splendide.

Tucunaré Borboletta

Enfin, le dernier représentant de la famille est le Popoca. Peut être le moins intéressant des trois mais tout aussi joli avec ses tâches un peu moins bien « rangées » que ses cousins.

Tucunaré popoca

En vrac, voilà les autres espèces que nous avons eu la chance de prendre:
le Surubi, un très joli poisson chat zébré noir et blanc

Surubi

le Piranha, poisson emblématique de l’Amazonie mais pas aussi dangereux qu’il n’y parait. Méfiance quand même, ses dents coupent très très très bien …

Piranha

l’Arowana, un long poisson argenté très fin qui effectue de superbes sauts.

Arowana

Le Jacunda, un petit poisson qui ressemble énormément à notre coquette Bretonne, impressionnant.

Jacunda

Le bicuda, de forme allongé. Il représente peu d’intérêt et abime les leurres.

Bicuda
Bicuda

Le Traira, ou wolf fish. Il s’agît d’un cousin proche de l’Aimara. Il possède une dentition impressionnante!

Traira

Nous avons également eu la chance de croiser un peu de la faune présente sur le Rio Negro. Beaucoup d’oiseaux, des Jacarés (caïmans), des tortues et surtout des dauphins d’eau douce, les Botos. Ces mammifères très furtifs nous ont fossés compagnie et nous n’avons pas réussi à les prendre en photo… Ils sont très habiles et ne laissent JAMAIS un peacock passer quand ils en voient un, notamment lors de nos release. Nous étions parfois obligés de mettre les poissons au vivier en attendant de pouvoir les relâcher dans les arbres morts pour qu’ils aient une chance de s’en sortir.

Le matériel : les ensembles canne/moulinet

Je vous propose maintenant de faire un petit tour d’horizon du matériel que nous avons utilisé lors de notre séjour en Amazonie.
Avant de partir les questions étaient très nombreuses à ce sujet… La peur de manquer, d’avoir du matos trop light ou encore pas adapté. Au final, évidemment, nous nous sommes rendu compte que nous en avions dix fois trop.

Les ensembles canne-moulinet que nous avons emmené :

Light :
– Canne spinning Rainshadow 783-3 (2m – 10/35g)
– Moulinet Tica Talisman 4000
– Tresse YGK super Jigman 8 brins PE2.5 45 lbs

Medium :
– Canne casting NFC SJ 606 (1m83 – 15/40g)
– Moulinet Abu Garcia Revo Big Shooter
– Tresse YGK super Jigman 8 brins PE2.5 45 lbs

Heavy :
– Canne casting Rodbuilder’s Republic Mama Buster (1m83 – 30/100g)
– Moulinet Daiwa Lexa 300HD
– Tresse YGK super jigman 4 brins PE4 50 lbs

Nous sommes tombés sur une semaine où les petits leurres fonctionnaient mieux que les gros. Nous avons donc utilisé la majeure partie du temps notre ensemble spinning. Nous avons vraiment été bluffés par la qualité de cet ensemble pour la recherche du Peacock.


La canne est une trois brins et possède un encombrement de 70cm. Elle est très légère puisqu’elle ne pèse que 115 g une fois montée. Elle possède une action fast et se révèle être une excellente lanceuse. La réserve de puissance est plus que raisonnable pour une canne de cette catégorie et nous n’avons dû aller chercher les poissons dans les branches que deux fois. Franchement c’est une révélation pour nous qui pensions que ce serait une canne « de rechange ».
Côté moulinet, le Talisman 4000 de chez Tica ne nous a pas déçu. Nous voulions un moulinet fiable et puissant et il a parfaitement fait le boulot. C’est du solide !

Les deux autres ensembles casting ont été moins utilisés. Nous ne sommes pas des experts de cette technique et nous n’avons probablement pas pu exploiter le matériel au maximum. Sur deux jours complets d’utilisation, rien à dire c’est performant. Mention spéciale à la Mama Buster de Rodbuilder’s republic qui étonne par sa réserve de puissance. Certainement une excellente référence pour les pêcheurs Bigbait.

Le conseil que je peux donner : Si vous êtes plus à l’aise en spinning parce que la majeure partie de vos pêches se fait en spinning, ne prenez pas de matériel casting. Nous nous en sommes très bien sortis comme ça et contrairement à ce que l’on pense de prime abord, la pêche du Peacock ne se pratique pas uniquement sur les bordures et dans le cover (où la précision du casting est importante). Il faut parfois lancer loin voir très loin et là le spinning est un réel avantage.

Le matériel : les leurres pour le Peacock Bass

Avant de partir c’était un peu le flou. Nous regardions des vidéos, nous lisions des reports mais nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre.

Voilà une liste des leurres les plus productifs lors de notre séjour :

– Le bucktail jig : On nous en avait beaucoup parlé et sa réputation n’est pas usurpée ! C’est clairement le plus efficace de tous. Il permet de prospecter rapidement sous la surface et déclenche souvent des poissons qui ne tapaient pas sur les leurres de surface. L’animation est on ne peut plus simple. Après avoir lancé, la récupération débute de suite avec de petites tirées régulières canne basse. Nous avons utilisés la couleur blanche et rouge / jaune. C’est grâce à ce leurre et cette technique que nous avons pris nos plus gros poissons. Par contre le bucktail jig ne sélectionne pas et il n’est pas rare de prendre d’autres espèces que celle recherchée, et des poissons de toutes les tailles… Le prix de la gloire ?

– Le biruta : Ce leurre de subsurface s’utilise de la même manière que le bucktail jig. Il est par contre plus solide puisqu’il s’agît d’un leurre dur et est doté de billes bruiteuses. Les coloris blanc, ivoire et fire tiger semblent être les meilleurs. Les deux tailles qu’il faut utiliser sont 90 et 110.

– Le leurre à hélice : Nous avions rêvé de ce moment où un énorme peacock allait exploser en surface sur un gros leurre à hélice… L’histoire ne s’est pas vraiment passée comme ça… En effet, les Highroller ou woodchopper en grandes tailles sont la plus part du temps restés dans les boîtes. Nous avons quand même pris des poissons avec mais les petits leurres semblaient plus efficaces. Et c’est un leurre sur lequel on ne misait pas une cacahouète qui est sorti du lot, et même plus que ça ! Le Tucuna prop de Deconto. Ce leurre de 13 cm a été la révélation du séjour. J’avais un fire tiger et Hugues un blanc à tête jaune, impossible de les départager. Pour le coup, le leurre à hélice sélectionne plus que les deux précédents leurres.

Voilà les trois leurres essentiels. Nous avons utilisés d’autres leurres évidemment mais les plus efficaces ont été ceux que je viens de citer.

Les autres leurres :

– Dr spock : il s’agît d’un stickbait ressemblant étrangement au super spook mais beaucoup beaucoup plus bruyant. Il est efficace et très pratique quand il faut prospecter de grandes étendues car il se lance très loin. Le coloris blanc a bien fonctionné.

– Curisco : Dans la même famille que le biruta mais avec une sonorité différente.

– Poisson nageur : Nous n’avons pas eu beaucoup de résultat avec ce leurre. Le plus gros poisson du séjour a été pris avec cette technique par un Américain sur un autre bateau.

– Leurre souple : On n’a pas vraiment essayé, le guide n’était pas chaud du tout. Les leurres ne font pas deux minutes sans être déchiquetés….

Voilà j’espère que ce report vous aura plu. Si vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire.

9 réflexions sur “Pêche du PEACOCK BASS en Amazonie !”

  1. cherche un groupe ou un partenaire pour effectuer un voyage de pêche au brésil la pêche du peacock bass cachora et d’autres poissons

    1. Bonjour ,je suis Alain j’ai 27 ans je cherche un partenaire pour aller pêcher le peacok bass pour partager les frais et partager une passion ! J’aimerais h aller en janvier ! Contactez moi sur fb Alan doudounnet

  2. Un documentaire passé sur Seasons ne m’a pas laissé indemne… si je ne fais qu’un voyage de pêche dans ma vie ce sera celui là. Merci pour l’article, très intéressant 🙂

  3. bonjour !

    super article !

    je me posais une question !
    je compte partir 1 semaine du coté de fortaleza en septembre pour faire du kite surf et je me dis que je prolongerai bien le séjour pour aller taquiner le peacock bass !
    plusieurs questions :
    – est il possible de trouver des formules pour uniquement 2/3 jours de peche?
    – est il obligatoire de ramener son matériel ? ou bien certaines compagnies fournissent tout ?

    merci ! et a bientot !

    1. Bonjour et merci pour ce commentaire.

      Je suis parti avec Kahlua Pesca. Ils fournissent le matériel si besoin mais je doute qu’ils proposent des formules de 3 jours. Le mieux c’est de les contacter directement.
      Il y a aussi l’option avec un local mais difficile à organiser et obligation d’apporter son matos… Bon courage 😉

  4. Bonsoir

    Suite à désistement j’ai une place du 10 au 21 octobre pour pêcher le Peacock au Brésil
    J’ai vécu 5ans là bas
    Semaine organisée par des amis pêcheurs brésiliens
    J’y vais depuis 2001
    Départ de barcelos
    7 jours en bateau hôtel
    La pêche se fait en binômes sur des barques Alu de 25cv + électrique
    Guides connus par nous…
    Rarement déçu ?
    Renseignements au 0678986597
    Réponse rapide pour trouver le vol pour Manaus
    Tout le reste est déjà réservé

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